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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S60-S60, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2322309

ABSTRACT

Introduction L'intérêt du port du masque systématique à l'école s'est accru avec la propagation des variants Delta puis Omicron du SARS-CoV-2, plus transmissibles chez les enfants. En septembre 2021, le port du masque était obligatoire en école primaire (6-11 ans). Suite à une faible incidence du SARS-CoV-2, le gouvernement français a voulu alléger le port du masque chez les enfants dans certains départements. L'objectif est d'évaluer l'effet du retrait du port obligatoire du masque dans les écoles primaires sur l'incidence des infections à SARS-CoV-2 chez les enfants de 6-11 ans. Matériels et méthodes Le critère pour l'arrêt du port obligatoire du masque à l'école primaire était une incidence en semaine glissante <50/100 000 habitants pendant ≥5 jours dans le département. L'intervention était la levée du port du masque obligatoire en école primaire (6-11 ans) dans certains départements. Une évaluation quasi-expérimentale avec groupes intervention et contrôle a été réalisée dans une partie de la France du 04 au 31/10/2021 (semaines [S] 40 à 43), avec une période de vacances commençant le 23/10 (S43). Les 3 groupes de départements étaient: groupe intervention [I] 1 avec la levée du port du masque le 04/10, groupe I2 avec retrait du masque le 10/10 et groupe contrôle avec port continu du masque. Tous les tests RT-PCR/antigéniques SARS-CoV-2 effectués dans la population générale ont été collectés via le Système d'Informations de DEpistage SI-DEP. Les indicateurs suivants ont été estimés par classe d'âge (6-11 ans et 3-5 ans comme âge témoin) et semaine calendaire: incidence des infections à SARS-CoV-2 et taux de dépistage (TD) pour 100 000 enfants, taux de positivité (TP) pour 100 enfants testés. Les incidences (intervalle de confiance à 95% [IC95]) après intervention (S42, 18-24/10) ont été comparées à celles avant (S40, 04-10/10) par groupe et catégorie d'âge. Résultats Le groupe I1 était composé de 5 départements (>150 000 enfants de 6-11 ans), le groupe I2 de 2 départements (>50 000 enfants 6-11 ans) et le groupe contrôle de 5 départements (>250 000 enfants de 6-11 ans). Parmi les enfants de 6-11 ans des 3 groupes, 1 462 infections à SARS-CoV-2 ont été confirmées sur l'ensemble de l'étude, soit une incidence cumulée de 293/100 000, un TD cumulé de 3 085/100 000 et un TP moyen de 2,8 %. Une augmentation marquée de l'incidence de +82% (IC95 +40,8% à +136,5%) dans le groupe I1 et +114,3% (IC95 +28,6% à +266,1%) dans le groupe I2 entre les S40 et S42 a été observée, avec une tendance à la hausse comparable mais décalée d'une semaine. A l'inverse, dans le groupe contrôle (port continu du masque) une variation marginale de l'incidence a été observée (+27,5%;IC95 +6% à +53,5%) entre les S40 et S42. L'incidence n'a pas changé significativement entre les S40 et S42 chez les enfants d'âge préscolaire (3-5 ans) dans chacun des groupes, suggérant un effet spécifique de l'intervention. Conclusion L'augmentation de l'incidence des infections à SRAS-CoV-2 chez les enfants d'âge scolaire primaire suite à la levée du port obligatoire du masque à l'école suggère un impact positif du port du masque dans le contrôle de la transmission virale à l'école. D'autres mesures telles que la distanciation sociale et l'isolement des cas positifs également en place en permanence dans tous les groupes, restent cruciaux. Aucun lien d'intérêt

2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S60-S60, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2321955

ABSTRACT

Introduction La stratégie de dépistage réactif autour d'un cas de COVID-19 était recommandée durant l'hiver 2021-22 dans les écoles en France. La réalisation de dépistages itératifs, permet d'identifier l'ensemble des cas prévalents avec un impact pouvant être différent sur la transmission et la fermeture de classes. L'objectif était d'estimer la faisabilité et l'impact d'une campagne de dépistages itératifs des infections à SARS-CoV-2 en milieu scolaire sur le nombre de cas qui auraient été identifiés en l'absence de cette campagne. Matériels et méthodes Une campagne de dépistages itératifs du SARS-CoV-2 a été expérimentée dans 31 écoles (400 classes) de 4 départements d'une région française entre les semaines [S]47-2021 et S6-2022. Après consentement, les élèves volontaires étaient invités chaque semaine à réaliser un autotest par kit salivaire pour RT-PCR réalisée par les laboratoires de proximité. Un cas était un enfant ayant un test salivaire positif après RT-PCR SARS-CoV-2 réalisé dans ce cadre. Un questionnaire hebdomadaire était complété par le directeur d'établissement. Le nombre de cas attendus a été estimé par l'incidence communautaire par âges scolaires (2-5 ans, 6-10 ans) dans le département de chaque école. Le rapport entre le nombre de cas observés lors des dépistages itératifs/attendus en l'absence de dépistages itératifs [O/A] a été calculé par niveau scolaire et semaine. Résultats Parmi les 7 écoles maternelles, 18 élémentaires et 6 mixtes participantes aux dépistages itératifs, 35573 tests ont été réalisés et 1192 étaient positifs (taux de positivité [TP]=3,3%), avec un taux de participation de 66,1%. La participation était la plus élevée entre les S47-2021 à S50. Entre les semaines 2021-47 et 2021-50, 231 infections ont été identifiées par les tests itératifs, dont 204 (88%, TP=1,4%, taux de dépistage [TD]=67,7%) en écoles élémentaires et 27 (12%, TP=0,7%, TD=53,1%) en écoles maternelles alors que 320 cas y étaient attendus (-89 cas) soit une diminution de -27,8% des cas d'infection à SARS-CoV-2 chez les enfants des écoles participantes aux dépistages itératifs par rapport aux cas attendus en l'absence de cette campagne (ratio O/A=0,7). Pour la totalité de l'étude (S47-2021 à S6-2022), cette diminution se maintient à -19,5% dans les 8 établissements ayant poursuivi la campagne (1289 cas auraient pu survenir dans ces écoles alors que 1 038 y ont été identifiés grâce à la campagne de dépistages itératifs [-251 cas, ratio O/A=0,8]). Conclusion Les dépistages organisés itératifs du SARS-CoV-2 en milieu scolaire par prélèvement salivaire sont faisables et bien acceptés mais nécessitent une forte implication des acteurs. L'étude suggère un avantage de la stratégie de dépistages itératifs en école pour limiter le nombre d'infections par le SARS-CoV-2 chez les élèves, comparativement aux dépistages réactifs. Aucun lien d'intérêt

3.
Topics in Antiviral Medicine ; 31(2):144-145, 2023.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2316726

ABSTRACT

Background: We compared the 12-month post primary vaccination humoral immune response to mRNA COVID-19 vaccines in PLHIV and controls. Method(s): PLHIV and HIV-negative healthy controls included in the French national multi-center prospective COVID 19 vaccine cohort study ANRS0001S COV-POPART were analyzed. Percentage (95% CI) of responders (positive anti- Spike SARS-CoV-2 IgG antibodies) and geometric means titers (95% CI) of anti-Spike SARS-CoV-2 IgG antibodies (BAU/mL) were assessed at 1 month and 6 months (M) after the 2nd dose of the primary vaccination and at 12 months in those who received a booster dose. Specific neutralizing antibodies (nAbs) (in vitro neutralization assay against original, Delta and Omicron BA.1 strains) were estimated in a subset of participants. Serological tests (ELISA Euroimmun) and seroneutralization were performed centrally. Result(s): Overall, 858 PLHIV and 1156 controls were included. PLHIV were older than controls: 55.2 years, (49.6-60.6) vs 46.6 years (36.3-56.6) and more frequently male (75.1% vs 48.9%). Among PLHIV at inclusion, 97.3% were under antiretroviral therapy, 95.6% had an undetectable viral load and 71.8% had CD4 counts above 500 cells/mm3. Participants had namely received BNT162b2 as the primary vaccination (93% in PLWHIV vs 84% in controls) and 53.1% had received a booster dose (57.2% in PLHIV (median time after the 2nd dose: 6.1 M [5.9-6.7]) and 50.1% in controls (median time 6.0 M [5.5-6.2])). Percentage of responders after the 2nd dose was lower in PLHIV than controls ((98.7% [97.7;99.3] vs 99.9% [99.5;99.9], p=0.0001)). PLHIV had significantly lower levels of anti-Spike antibodies at 1 M ((1188 [650;2067] vs 1506 [950;2507] BAU/mL, p< 0.0001)) and 6 M (149 [95;235] vs 194 [124;314] BAU/mL, p=< 0.0001) but similar levels at 12 M (520 [269;1198] vs 427 [259;1087] BAU/mL, p=0.3387) (Figure A). PLHIV had significantly lower nAbs against original, Delta and Omicron BA.1 strains at 1, 6 and 12 M after primary vaccination compared to controls. The booster dose significantly increased the titers of nAbs against original and Delta strains and, to a lower extent, against Omicron (Figure B). Conclusion(s): PLHIV had high response rates to mRNA COVID-19 vaccines but lower titers of antibodies and nAbs at 1 and 6 M after primary vaccination than controls. One mRNA booster dose increased SARS-CoV-2 IgG antibodies titers to similar levels to controls but neutralizing activity especially against Omicron remained lower. (Figure Presented).

4.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S56, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867533

ABSTRACT

Introduction L'introduction de la vaccination contre le SARS-CoV-2 début 2021 a sensiblement modifié la dynamique de la pandémie mondiale de COVID-19 et son impact sur le système de santé. Malgré la survenue d'infections chez des patients vaccinés, les vaccins ont montré une réduction de l'incidence des cas sévères. L'objectif de cette étude était de documenter le délai d'infection au SARS-CoV-2 après la vaccination, les caractéristiques des patients infectés et la sévérité clinique de la maladie. Matériels et méthodes Une étude observationnelle prospective, toujours en cours, a été réalisée de Février à Octobre 2021 dans un CHU français. Tous les patients vaccinés et présentant un test PCR positif à SARS-CoV-2 ont été inclus. Les données sur les caractéristiques des patients, le type de variant, le type, la date et le nombre de doses de vaccin COVID-19 reçues, le délai entre la vaccination et l'apparition des symptômes, les symptômes cliniques et l'admission à l'hôpital ont été enregistrées. Trois populations de patients ont été comparées : les patients admis aux urgences avec retour à domicile, les patients hospitalisés en service conventionnel (SC) et les patients admis dans une unité de soins intensifs-réanimation (USI). Les comparaisons ont été effectuées à l'aide de tests de Khi² ou de Fisher pour les variables qualitatives, et de tests U de Mann-Whitney pour les variables quantitatives. Résultats Au total, 148 patients ont présenté une infection au SARS-CoV-2 post-vaccination dans notre établissement, dont 114 (77 %) présentaient des symptômes évocateurs de COVID-19. Parmi ces 114 patients, 32 ont été admis aux urgences avec retour à domicile (28 %), 53 ont été hospitalisés en SC (47 %) et 29 ont été admis dans une USI (25 %). Quinze patients sont décédés (13 %). La dyspnée était le symptôme plus fréquent chez les patients admis en USI (79 %) par rapport aux patients hospitalisés en SC (57 %, p=0,04) et aux patients admis aux urgences avec retour à domicile (53 %, p=0,03). Les patients hospitalisés en SC avaient un âge médian plus élevé que les patients admis en USI et les patients admis aux urgences (83 ans contre 70 ans (p<0,001) et 73 ans (p=0,01) respectivement). Parmi les 82 patients ayant un schéma vaccinal complet, 59 étaient hospitalisés (72 %) dont 18 en USI (31 %). Le délai médian entre la dernière dose et l'apparition des symptômes chez ces 82 patients était de 101 jours (Intervalle Interquartile (II) 53-142), sans différence entre les patients hospitalisés et les patients admis aux urgences avec retour à domicile (108 jours (II 60-153) et 91 jours (II 37-113) respectivement, p=0,11). Conclusion Des cas d'infections à COVID-19 chez des personnes vaccinées ont été observés dès les premières semaines après le déploiement de la campagne vaccinale. La gravité clinique observée était généralement modérée, mais des cas graves ont également été observés. Cela impose d'investiguer les déterminants associés aux formes sévères et aux séjours en réanimation malgré un schéma vaccinal complet, ainsi que les caractéristiques de la COVID19 chez les vaccinés selon les différents vaccins et les souches virales circulantes. Aucun lien d'intérêt

5.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S5-S6, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867503

ABSTRACT

Introduction L'efficacité de la vaccination Covid-19 est diminuée chez les personnes immunodéprimées. La réponse en anticorps anti-Spike est hétérogène dans ces populations mais la plupart des études publiées sont de taille limitée sans groupe contrôle. Matériels et méthodes COV-POPART est une cohorte nationale prospective multicentrique ayant inclus, entre le 25 mars et le 31 décembre 2021, des participants adultes dans 11 populations particulières (cancer solide, transplantés organe solide (TOS), greffés cellules souches hématopoïétiques (GCSH), insuffisants rénaux chroniques (IRC), maladies auto-immunes et systémiques (MAIS), rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC), Sclérose En Plaques et maladies du spectre de la neuromyélite optique (SEP), hypogammaglobulinémie, diabète (1 et 2), obésité sans diabète, Personnes Vivant avec le VIH-1 (PVVIH)) et 2 groupes contrôles (18-74 ans et > 74 ans) indemnes des affections suscitées. Les participants ayant à l'inclusion des anticorps anti-nucléocapside (NCP) positifs ont été exclus. La proportion de participants avec des anticorps IgG anti-Spike (ELISA Euroimmun) (=répondeurs) et des anticorps neutralisants spécifiques (test de neutralisation in vitro sur la souche originale) a été évaluée de manière standardisée et centralisée un mois après la deuxième dose de vaccin. Résultats Parmi les 6612 participants de la cohorte, 3301 avaient des résultats disponibles au 17/02/2022 et 3127 des anticorps anti-NCP négatifs : 2271 participants de populations particulières (156 cancers solides, 135 TOS, 47 GCSH, 81 IRC, 124 MAI, 129 RIC, 321 SEP, 50 hypogammaglobulinémies, 320 diabétiques, 623 obèses non diabétiques et 777 VIH) et 856 contrôles (831 : 18-74 ans et 25 : >74 ans). La majorité des participants (86,7%) a reçu deux doses de BNT162b2. Dans le groupe contrôle, 99,9% (IC95% 99,3 ;100,0) des personnes âgées de 18 à 74 ans et 96,0% (79.6 ;99,9) des personnes âgées de plus de 75 ans ont développé des anticorps IgG anti-Spike. Chez les patients obèses et les PVVIH, les pourcentages de répondeurs étaient de 88,9 % (86,2 ;91,3) et 97.3 % (95,9 ;98,3). Les pourcentages de répondeurs étaient plus faibles chez les SEP (73,8 % [68,7 ;78,6]), GCSH (61,7 % [46,4 ;75,5]) ou TOS (31,1 % [23,4 ;39,6]). La fréquence des anticorps neutralisants était similaire à celle des anticorps anti-Spike dans les groupes contrôles. Les obèses et PVVIH (85,8 % [82,8 ;88,5] et 95,6 % [93,9 ;96,9]) présentaient plus fréquemment des anticorps neutralisants contrairement aux participants SEP, GSCH et TOS (69,8 % [64,4 ;74,8], 57,4 % [42,2 ;71,7] et 27,4 % [20,1 ;35,7]). Conclusion Les résultats préliminaires de la cohorte COV-POPART montrent, à 1 mois de la fin du schéma vaccinal standard de primo-vaccination Covid-19, une réponse humorale hétérogène dans les populations particulières. Cette réponse est plus faible chez les patients atteints de SEP, GSCH ou TOS. Aucun lien d'intérêt

6.
Antimicrobial Resistance and Infection Control ; 10(SUPPL 1), 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1448319

ABSTRACT

Introduction: Accurate attribution of nosocomial COVID-19 is challenging, particularly given wide variation in incubation period. Objectives: Within the multicenter hospital-based prospective NOSOCOR project, we aimed at characterizing the determinants of nosocomial COVID-19. Methods: An observational, prospective and multicenter study was conducted in a university hospital of 5,300 beds. Any patient diagnosed positive for COVID-19, presenting with a cough and/or fever above 37.8°C, admitted to the hospital and having stayed there for more than 24 h was included. The European Center for Disease Prevention and Control (ECDC) defined nosocomial COVID-19 according to three thresholds: 48 h, seven days and 14 days. Comparison of clinical characteristics of COVID-19 hospitalized patients were performed according to the three ECDC thresholds using a multivariate analysis. Results: A total of 1078 patients were included in the study. The median age was 77 [64-86] years old and a sex ratio equal to 1.06. 996 (92.1%) patients presented at least one comorbidity, with 665 (61,7%) patients presenting a cardiac condition. In addition, 341 (45.5%) patients had a contact in a health care facility with a COVID-19 suspected or confirmed case in the 14 days before symptom onset. Patients aged above 75 (p < 0.01) and having a contact in a healthcare facility with a COVID-19 case 14 days before symptom onset (p < 0.001) were found as determinants of nosocomial COVID-19 regardless of the threshold (Table 1a, 1b, 1c). Diabetes was significantly associated with nosocomial COVID-19 (p < 0.05) when the delay between admission and symptom onset was greater than 7 days. Conclusion: Age above 75 and being identified as a contact case from a healthcare facility were found to be three to five times more at risk of developing a nosocomial COVID-19. Little heterogeneity was found in the application of nosocomial COVID-19 definition. However, in practice a balance between a sensible and specific definition taking into account population at risk would be helpful in this timely framework.

7.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6):S82-S83, 2020.
Article in French | PMC | ID: covidwho-1386274

ABSTRACT

Introduction L’infection à SARS-CoV-2 est à l’origine de syndromes respiratoires aigus sévères pouvant nécessiter un recours aux soins intensifs Un des enjeux de la pandémie survenue début 2020 est de déterminer les facteurs associés à l’aggravation clinique Le lien éventuel entre le délai d’accès aux soins et la survenue de formes sévères est mal connu L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques des patients hospitalisés pour infection à SARS-CoV-2 selon le délai entre le début des symptômes et l’admission en hospitalisation, afin de déterminer les caractéristiques associées à un délai court (10jours) Matériels et méthodes Ce travail repose sur les données de l’étude observationnelle, prospective, multicentrique NOSO-COR dont les objectifs étaient de décrire les cas d’infection par SARS-CoV-2 hospitalisés L’analyse a été effectuée sur les données des cas communautaires d’infection à SARS-CoV-2 inclus au sein d’un CHU français du 08/02 au 17/05/2020 Les caractéristiques démographiques, les comorbidités sous-jacentes, les paramètres cliniques et biologiques ont été collectés Le patient a été suivi jusqu’à la sortie de l’hôpital Les comparaisons entre les groupes ont été effectuées en utilisant le test de Mann–Whitney (variables quantitatives) et le test du Chi2 (variables qualitatives) Les différentes caractéristiques associées au délai entre début des symptômes et admission en hospitalisation ont été évaluées à l’aide de régression logistique ajustée sur l’âge, le sexe, les comorbidités et les principaux symptômes Résultats Huit cent vingt-deux patients ont été inclus dans l’analyse L’âge médian était de 73 ans (IQR : 61–84), 453 (55,1 %) étaient des hommes Comparés aux patients présentant un délai court entre le début des symptômes et l’hospitalisation, les patients présentant un délai long étaient plus jeunes (médiane 68 vs 82 ans, p75 ans (p100mg/L (p=0,003), l’anosmie (p=0,008) et l’agueusie (p=0,018) Conclusion Le délai entre début des symptômes et hospitalisation semble être allongé chez les patients<75 ans et ne présentant pas de comorbidités ;cette population est surreprésentée chez les patients bénéficiant d’une hospitalisation d’emblée en soins intensifs La détection des signes de gravité et l’accès précoce à l’hospitalisation pourrait être un moyen de limiter la survenue de formes cliniques sévères

8.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S81-S82, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726729

ABSTRACT

Introduction Le virus du syndrome respiratoire aigu sévère à coronavirus 2 (SRAS-CoV-2), détecté pour la première fois en décembre 2019 dans la province chinoise du Hubei, a été qualifié de pandémique le 11 mars 2020. La COVID-19 est la maladie infectieuse émergente due au SRAS-CoV-2, principalement associée à une infection des voies respiratoires inférieures. Une connaissance approfondie des caractéristiques cliniques des patients COVID-19 symptomatiques lors de leur admission hospitalière est cruciale pour optimiser leur prise en charge dans ce contexte pandémique. L’objectif principal de l’étude était de décrire les caractéristiques cliniques des patients COVID-19 à l’admission et d’identifier les déterminants associés à l’admission directe ou au transfert dans les unités de soins intensifs (USI) des différents hôpitaux participants. Matériels et méthodes Cette étude est un projet ancillaire du projet NOSO-COR, une étude prospective, observationnelle, en milieu hospitalier, dont l’objectif principal est d’estimer le risque de la COVID-19 nosocomiale. Les caractéristiques démographiques, les comorbidités sous-jacentes, ainsi que les paramètres cliniques et biologiques ont été collectés. Les patients ont été suivis jusqu’à la sortie de l’hôpital ou le décès. Les comparaisons entre les groupes ont été effectuées en utilisant le test de Mann–Whitney ou Kruskall–Wallis et le test du Chi2 ou exact de Fisher, le cas échéant. Un modèle de régression multivariée a été appliquée à 374 patients pour lesquels la durée de séjour d’hospitalisation était complète et sans données manquantes. Résultats Sur les 412 patients inclus, 325 (78,9 %) sont sortis vivants de l’hôpital et 87 sont décédés à l’hôpital au moment de l’analyse. L’âge médian était de 72,0 ans [IQR : 57–83] et 56,3 % étaient des hommes. Au total, 286 patients (69,4 %) avaient un ou plusieurs comorbidités dont les plus fréquents étaient les maladies cardiovasculaires (47,6 %) et le diabètes (19,9 %). Le sexe masculin (odds ratio [OR] ajusté, 1,99 [intervalle de confiance à 95 % (IC95 %) : 1,07–3,72]), la fièvre (OR : 1,37 [IC95 % : 1,01–1,88]), une auscultation pulmonaire anormale à l’admission (OR ajusté : 2,62 [IC95 % : 1,40–4,90]) et un taux élevé de la protéine C réactive (CRP) (OR ajusté : 6,96 [IC95 % : 1,45–33,35] pour CRP>100mg/L vs CRP<10mg/L) étaient associés à un risque d’admission/transfert en USI. L’allongement du délai entre l’apparition des symptômes et l’admission à l’hôpital a été associé à un risque d’admission directe/transfert en USI (OR ajusté : 4,82 [IC95 % : 1,61–14,43] pour un délai>10jours vs un délai<3jours). La présence d’une monocytopénie était également associée à un risque d’admission directe/transfert en USI (OR ajusté : 2,49 [IC95 % : 1,29–4,82]). Conclusion La présentation clinique de l’infection par le SRAS-CoV-2 lors de l’admission à l’hôpital est associée au pronostic. Le délai entre le début des symptômes et l’admission à l’hôpital doit être considéré comme un marquer potentiel d’aggravation de l’état des patients. Un suivi médical et une prise en charge appropriée dès l’apparition des premiers symptômes permettraient d’éviter les hospitalisations tardives.

9.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S66-S67, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726704

ABSTRACT

Introduction La COVID-19, pathologie associée au syndrome respiratoire aigu sévère du coronavirus 2 (SRAS-CoV-2) a émergé fin 2019 et est à l’origine d’infections des voies respiratoires inférieures. Cette étude ancillaire, ancrée dans le projet NOSO-COR destiné à l’étude du risque nosocomial du SRAS-CoV-2, a pour but d’étudier les caractéristiques cliniques et biologiques à l’admission des patients COVID-19 hospitalisés. Matériels et méthodes Une étude observationnelle, prospective et multicentrique a été conduite dans un centre hospitalier universitaire de 5300 lits. Tout patient diagnostiqué positif à la COVID-19, présentant de la toux et/ou de la fièvre supérieure à 37,8° C, admis à l’hôpital et y ayant séjourné plus de 24heures a été inclus dans l’étude. Les caractéristiques sociodémographiques, les comorbidités sous-jacentes ainsi que les paramètres cliniques et biologiques à l’admission ont été recueillis. Une analyse descriptive et stratifiée selon l’âge (inférieur 60 ans, entre 60 et 80 ans et supérieur 80 ans) a été effectuée et réalisée avec le logiciel STATA 14.0®. Résultats Au total, 1121 cas ont été inclus dans l’étude NOSO-COR entre le 8/02 et le 10/06/2020 avec un pic épidémique atteint au 26/03/2020. L’âge médian était de 77 ans [IQR : 64–87], avec un sex-ratio de 1,06. Les patients étaient à 79,1 % hospitalisés en service de médecine, chirurgie et gynéco-obstétrique et 7,3 % d’entre eux ont été secondairement transférés en service de réanimation. Le taux d’admission directe en réanimation était de 18,4 %. Deux cent cinquante patients, dont 166 (66,4 %) âgés de plus de 80 ans, sont décédés (toutes causes confondues), soit un taux brut de létalité observée de 22,3 %. Les patients présentaient de la fièvre supérieure à 37,8°C, de la toux, une auscultation pulmonaire anormale et une dyspnée dans 82,5 %, 62,4 %, 59,3 % et 48,3 % des cas respectivement. De plus, 1031 (90,2 %) des patients souffraient de comorbidités, dont 566 (50,4 %) avec des antécédents cardiologiques. La moitié des patients inclus présentaient une lymphopénie, et 1/3 une protéine C réactive supérieure à 100mg/L. La durée médiane de séjour d’hospitalisation était différente selon les catégories d’âge, avec un séjour plus long chez les patients âgés de plus de 80 ans (4jours [IQR : 2–9] vs 8jours [IQR : 4–14] vs 9jours [IQR : 4–15], p<0,001). Les patients âgés de plus de 80 ans décédaient plus fréquemment (6,3 % vs 17,0 % vs 34,2 %, p<0,001). Les comorbidités cardiologiques, neurologiques et néoplasiques apparaissaient comme déterminantes selon l’âge des patients COVID-19 (p=0,001). Conclusion Face à l’émergence du SRAS-CoV-2, cette étude a permis de dresser les caractéristiques à l’admission des patients COVID-19 hospitalisés et d’étudier la dynamique de l’épidémie depuis l’apparition du 1er cas dans notre hôpital afin d’identifier les populations à risque et d’adapter la prise de décision clinique.

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